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Edith Lassiat, la coach des femmes zen et solaires, est aussi auteur et conférencière. Pour elle, l’écriture d’un livre est une « mécanique de précision ». Dans cet entretien, elle partage son expérience d’auteur et conférencière. De la recherche du sujet, à la phase de documentation, l’édition et la promotion d’un de ses livres, elle souligne aussi l’importance d’être accompagné(e).

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Et pour ceux qui préfèrent lire…

Véronique Plouvier – Bonjour, je suis Véronique Plouvier, auteur et coach rédactionnel, et aujourd’hui nous sommes à l’hôtel Bedford à Paris où j’ai eu le plaisir de rencontrer Edith Lassiat. Donc Edith, si tu veux bien te présenter pour les personnes qui ne te connaissent pas encore.

Edith Lassiat – Bonjour Véronique. Alors je suis auteur et conférencière et je suis coach. Je suis la coach des femmes solaires. Et je suis sur le net depuis 3 ans maintenant parce que j’ai une activité de coach en ligne mais j’ai un passé d’auteur, de marketeuse et d’artiste assez important.

Véronique Plouvier – Voilà et c’est pour ça que je souhaitais te rencontrer et te demander de partager un petit peu de ton expérience d’auteur entrepreneur avec les personnes qui nous regardent. Donc veux-tu nous parler de ton livre, quel est le titre ? Et quelle a été ta source d’inspiration ?

Edith Lassiat – Alors, tu as raison de parler d’auteur, d’auteur-entrepreneur parce que on peut avoir plusieurs typologies d’auteurs et moi j’ai écrit aussi bien pour moi, pour le bonheur d’écrire, une autobiographie, et j’ai écrit un livre en temps qu’entrepreneur, un livre marketing et la démarche n’est pas du tout la même.

Véronique Plouvier – Alors explique-nous.

Edith Lassiat – Dans le livre d’entrepreneur comme tu dis, ayant un passé marketing j’ai d’abord essayé de comprendre quels étaient les sujets qui apportaient, qui intéressaient les gens et j’ai ensuite observé sur le marché comment ça se passait. Donc en l’occurrence, les thématiques qui étaient à la fois en convergence avec ce que moi je savais et ce qui intéressait les gens, c’était autour du développement personnel et de la nutrition.

Véronique Plouvier – Deux sujets toujours très importants et toujours très porteurs.

Edith Lassiat – Et la première chose que j’ai faite c’est aller dans un kiosque et regarder tous les magazines qui traitaient des deux sujets. Finalement j’ai choisi la nutrition puisque mon livre s’appelle « A table », enfin notre livre, je l’ai coécrit avec un médecin, un allergologue. Et donc j’ai très vite été chercher tout ce qui concernait la nutrition, par tous les angles, à la fois sur le côté gustatif, le côté médical, le côté scientifique on va dire, le côté des rituels autour de la nourriture.

Véronique Plouvier – Quelque chose de très exhaustif.

Edith Lassiat – Très exhaustif. J’ai balayé le champs des adultes, des pathologies par exemple la maladie coeliaque, le gluten, pas le gluten, donc j’ai fait une recherche extrêmement exhaustive qui a duré un mois en fait, parce qu’une fois que j’avais fait le kiosque, j’ai d’abord acheté plein de magazines et j’ai fait un petit dossier de presse par thématiques. A l’époque, il y avait une exposition aussi à La Villette sur la nourriture, je suis allée voir, j’ai regardé les livres qui étaient sortis.

Véronique Plouvier – Donc une recherche documentaire très approfondie.

Edith Lassiat – Extrêmement approfondie. Et à partir de là, j’ai essayé de trouver les thématiques qui moi me parlaient le plus, où j’aurais le plus d’empathie à transmettre.

Véronique Plouvier – Le plaisir d’écrire.

Edith Lassiat – Voilà.

Véronique Plouvier – Et d’approfondir le sujet sous cet angle là.

Edith Lassiat – Exactement.

Véronique Plouvier – Oui.

Edith Lassiat – En l’occurrence, moi j’étais pas allergologue ni nutritionniste donc à ce stade là, j’avais rencontré un éditeur qui m’a fait confiance, qui m’avait donné une avance sur édition, c’était Delville Santé, Jean-Pierre Delville. Et il m’a dit : « Edith je vous fais confiance mais vous n’êtes pas nutritionniste donc c’est important qu’on est maintenant quelqu’un qui va se… J’ai cherché la…

Véronique Plouvier – Pour la légitimité.

Edith Lassiat – Pour la légitimité et aussi même le contenu.

Véronique Plouvier – Le contenu, mettre des informations crédibles et vérifiées.

Edith Lassiat – Çà c’est important. On arrive à l’écriture en binôme. Quand sur certains sujets, on a pas la compétence totale, il peut être très intelligent d’aller se joindre à un binôme. Et en fait Régis Grosdidier, en l’occurrence, était l’allergologue. Il a pris tout le fond des questions médicales, nutritionnelles, et moi j’ai pris tout le côté comportemental et notamment autre chose que j’ai fait, j’ai fait venir une dizaine de femme chez nous, on a fait un brainstorming, j’avais identifié les thématiques, il y en avait une quinzaine sur les protéines, enfin tous ce qu’on peut imaginer et j’ai demandé à chacune de ces femmes pendant quelques heures, autour de chacune des thématiques, de me poser des questions auxquelles elles auraient envie d’avoir des réponses. Donc je me suis retrouvé avec un 360 degrés, 360 questions, qui ont été la trame du livre.

Véronique Plouvier – Toujours répondre à une demande, et ne pas imaginer les besoins du lecteur.

Edith Lassiat – Exactement.

Véronique Plouvier – Exactement ce que tu as fait.

Edith Lassiat – Parce qu’en plus j’avais leurs mots, leurs mots et pas ceux du médecin. Voilà oui après l’écriture c’est faite, la mise en page, j’ai vraiment voulu maîtriser la mise en page parce que c’est une de mes compétences.

Véronique Plouvier – Oui.

Edith Lassiat – En faire un livre à la fois sérieux et ludique.

Véronique Plouvier – Oui.

Edith Lassiat – Serieux dans le fond et ludique dans la forme.

Véronique Plouvier – Plaisir de lire.

Edith Lassiat – Et puis, après il a était édité. Bon après ce qui était important c’est la rencontre de la force de vente.

Véronique Plouvier – Donc là, on parle de la vie du livre une fois édité.

Edith Lassiat – Oui. L’émotion du livre édité c’est fabuleux. Les allers-retours au moment où la couverture, le sommaire, la quatrième de couverture, c’est un grand moment. Le livre sort et là, étant dans le marketing c’est vrai que ça m’a aidé mais toute personne professionnelle peut comprendre. Rencontrer la force de vente, vous savez ils ont beaucoup de livres à vendre, ils en ont tous les mois des flopées, il fallait que « A table » soit leur bébé donc j’avais fait une conférence très ludique.

Véronique Plouvier – Pour qu’ils adhérent complètement.

Edith Lassiat – Voilà. La naissance du livre, comment, pourquoi, des petits anecdotes. Ils ont adorés, il l’ont poussé. Ensuite j’avais fait un dossier de presse, des conférences, j’ai même fait avec France Bleu La Rochelle, à l’ époque j’avais travaillé autour d’une thématique du livre. Imaginez vous avez un livre sur une thématique assez vaste, vous devez choisir un tout petit sujet. En l’occurrence moi c’est « A Table » et j’avais choisi, c’était l’été, le pique-nique idéal. Et j’ai eu quatre émissions de radio, France Bleu La Rochelle, parce que je suis de là bas. Ensuite je suis allée en Belgique, j’ai fait une conférence autour de ça. Donc après, s’est développée une thématique pour aller la pousser plus loin, qui peut intéresser la presse et les lecteurs.

Véronique Plouvier – Comme quoi, une fois qu’on a le livre, en fait, on peut décliner…

Edith Lassiat – A l’infini.

Véronique Plouvier – A l’infini, les possibilités de communiquer autour du livre.

Edith Lassiat – Surtout maintenant. A l’époque, c’était il y a 6-7 ans, il y avait pas les blogs et autre chose. On allait pas se mettre en lumière comme ça en petite vidéo comme on l’a fait pour vous spontanément. Alors maintenant, le livre que je suis en train d’écrire sur la puissance féminine, j’ai déjà des interviews de femmes magnifiques en amont.

Véronique Plouvier – Très bien.

Edith Lassiat – Donc ça c’est important aujourd’hui. Vous avez cet atout avec Véronique, de pouvoir aussi développer tout ce déploiement du livre sur d’autres supports.

Véronique Plouvier – Donc tu confirmes que le livre est un excellent outil de marketing ?

Edith Lassiat – Oh oui !

Véronique Plouvier – Et qu’il augmente la visibilité et la crédibilité de l’auteur ?

Edith Lassiat – Exactement, c’est la preuve de l’expert.

Véronique Plouvier – Voilà.

Edith Lassiat – Donc c’est indispensable. Et ce que je veux vous dire à moins d’être soi même très très avancé ou d’être à son dixième livre, c’est très important d’être guidé au début parce que c’est une mécanique de précision, c’est une mécanique d’horlogerie. Et être accompagné, c’est indispensable et osez le dire, osez le partager parce que s’est encore une preuve de professionnalisme comme chez les américains qui adorent dire « moi j’ai été coaché » ce qui veut dire « je suis encore allé plus loin ».

Véronique Plouvier – J’ai cherché à m’améliorer.

Edith Lassiat – Voilà.

Véronique Plouvier – Ok.

Edith Lassiat – Et mon livre autobiographique, j’ai choisi un coach pour m’aider et me guider dans l’écriture. Il n’a pas écrit le livre mais il m’a guidé et je lui rends hommage parce que vraiment sans lui je n’aurai pas eu un livre d’aussi belle qualité.

Véronique Plouvier – Ça met un cadre.

Edith Lassiat – Un cadre mais surtout le livre c’est une écriture solitaire.

Véronique Plouvier – Oui oui absolument.

Edith Lassiat – Et ça permet au delà du cadre, d’avoir un miroir.

Véronique Plouvier – un miroir.

Edith Lassiat – C’est très précieux.

Véronique Plouvier – Tout a fait. On avance plus vite et on fait moins d’erreurs dans le cas du livre patrique.

Edith Lassiat – Oui. C’est même une preuve de professionnalisme que de s’autoriser d’aller voir un coach pour ça, je trouve.

Véronique Plouvier – ça sera le mot de la fin. Merci beaucoup Edith et à très bientôt. Au revoir.