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Peut-être avez-vous compris tout ce qu’un livre peut apporter à votre activité en termes de visibilité et de crédibilité. Oui, mais voilà vous hésitez…en invoquant le manque de temps ou la difficulté de choisir un sujet parmi tous ceux que vous pourriez traiter. Et si c’était plutôt de la peur ? Je le sais car je suis passée par là, hésitant pendant des années à écrire mon premier livre. Dans cette vidéo, découvrez comment j’ai réussi à sauter le pas et comment vous pouvez faire de même.

Et pour ceux qui préfèrent lire…

Aujourd’hui je voudrais vous parler de la peur que l’on peut éprouver à l’idée d’écrire un livre. Je sais de quoi je parle parce qu’avant d’écrire mon premier livre, moi aussi j’ai eu peur. J’avais peur d’écrire, j’avais peur de ne pas être publiée, j’avais peur d’être jugée. Ce sont toutes les étapes par lesquelles je suis passée.

Peur d’écrire

Je suis naturellement attirée par l’écriture, c’est quelque chose que j’aime faire. Les gens qui me lisent apprécient en général mes écrits. Et donc, j’entendais toujours autour de moi « Véronique, tu devrais écrire un livre » . Simplement je disais « Je n’ai pas le temps » « Je verrai plus tard » etc. La vérité est que j’avais très peur. J’avais peur d’être mise au pied du mur et de ne pas savoir écrire un livre. J’ai retardé la démarche pendant très longtemps.

Et puis un jour je m’y suis mise. Je n’ai pas commencé à « écrire un livre » – car cela peut sembler comme une montagne à gravir – mais je me suis simplement mise en chemin c’est-à-dire que j’ai commencé à prendre des feuilles blanches et à poser sur le papier des mots, des lignes, des chapitres. C’était il y a plus de vingt ans à une époque où les ordinateurs portables étaient rares donc je n’avais pas d’ordinateur à la maison. Ce qui veut dire que, chaque jour, j’écrivais quelques lignes sur des feuilles volantes et que, une fois les ratures faites, une fois que j’avais quelque chose de satisfaisant, je recopiais tout dans un cahier. C’est comme cela qu’est né le livre. Une fois les premiers mots posés, je n’ai plus eu peur d’écrire un livre parce que ce n’était pas vraiment ce que je faisais. C’étaient des lignes que j’écrivais chaque jour et psychologiquement cela fait une énorme différence. Même si au final, j’ai eu un manuscrit.

Peur de ne pas trouver un éditeur

L’autre peur évidemment était d’avoir passé tout ce temps en vain, c’est à dire de ne pas trouver un éditeur. Parce qu’un cahier même rempli de choses formidables, même rempli de pépites, s’il n’y a ni public ni écho cela ne sert pas à grand chose. Donc il fallait que je trouve absolument un éditeur. J’ai fait un travail de ciblage et j’ai eu des rendez-vous. Je me souviens très bien de la panique qui m’avait envahie le jour du rendez-vous chez ce directeur éditorial. Je m’étais mise sur mon « trente et un » et je me souviens très bien de son regard quand il m’a vue arrivée car je devais être habillée comme pour aller en soirée et pas du tout de manière professionnelle ou détendue. Et finalement cela s’est très bien passé puisque j’ai signé un contrat d’auteur.

Et je dirais que cette peur de ne pas être édité(e) ne devrait même plus exister aujourd’hui parce qu’il existe des alternatives à l’édition traditionnelle. Je pense en particulier à l’auto édition. Vous êtes donc absolument sûr(e), une fois que vous avez terminé votre livre, de pouvoir l’éditer. Et dans l’auto édition, c’est vous qui décidez du contenu, de ce que vous voulez transmettre et du moment où le livre est prêt. Vous restez vraiment maître de la démarche du début à la fin et c’est formidable.

Peur d’être jugé(e)

Ensuite il y a la peur d’être jugé(e) qui était très forte pour moi et qui m’a un peu empêchée de me réjouir complètement le jour où j’ai vu mon livre à la FNAC. C’est un grand choc parce que tout se matérialise, le livre existe, on se pose vraiment en tant qu’auteur. Mais, malgré tout, j’avais vraiment peur que les gens n’apprécient pas ce que j’avais à dire. En fait, il faut se dire que les gens qui achètent votre livre ont en général un regard bienveillant. Il est possible que des gens n’approuvent pas ce que vous écrivez mais ce ne sont pas ces gens là qui vont se manifester. Vous allez plutôt recevoir du courrier ou des retour des gens qui sont sensibles à votre message ,qui apprécient ce que vous avez écrit. Vous verrez que c’est quelque chose d’extrêmement réconfortant et gratifiant.

Alors si vous avez peur d’écrire votre livre, je le comprends et il faut accepter cette peur. Il faut la recevoir telle qu’elle est. Simplement je vous invite, si c’est possible, à passer d’une peur paralysante – qui empêche de faire – à une peur excitante. Je vous invite à vous lancer dans un projet un peu fou, dans quelque chose que vous n’avez encore jamais fait mais que vous pouvez réussir. Et qui va vous apporter beaucoup de satisfaction sur le plan personnel et professionnel.