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Un livre peut-il naître d’une correspondance entre deux copines entrepreneures ?
Au départ, Caroline Holodenko et Marie Ayala voulaient garder une trace de leur cheminement d’entrepreneures. Au fil des échanges, elles se sont rendus compte que leur parcours pouvait inspirer d’autres personnes et l’idée du livre s’est imposé.
Dans cet épisode, elles nous parlent de l’écriture de « De chercheuses spirituelles à entrepreneures prospères » mais aussi de leurs partenaires, de la campagne de financement participatif (crowdfunding) pour financer l’ouvrage et de la communauté créée autour du livre bien avant sa parution.

 

Et pour ceux qui préfèrent lire…

Caroline Holodenko et Marie Ayala

Bonjour Caroline et Marie, je suis ravie de vous recevoir aujourd’hui dans ce nouvel épisode du podcast Plume & Entreprise. Je vous reçois pour votre ouvrage De chercheuses spirituelles à entrepreneures prospères que vous avez écrit à 4 mains. Pour commencer, je vais vous laisser vous présenter. On va commencer par Caroline, est-ce que tu peux nous dire ce que tu fais dans la vie et depuis combien de temps tu es entrepreneure s’il te plaît ?

Bonjour et merci beaucoup, Véronique pour cette interview. Donc moi j’accompagne les personnes en quête de sens à recontacter leur intuition pour retrouver toute leur puissance intérieure. J’ai un parcours à la croisée des chemins avec la science puisque je suis vétérinaire, la psychologie parce que je suis aussi psychothérapeute et la spiritualité puisque je suis très intéressée par la science quantique et tout ce qui a attrait à la transcendance et à la spiritualité, mais au sens large et laïc. Donc ce parcours très éclectique me donne une vision très globale de notre humanité. Et donc ça fait 3 ans que j’ai décidé de créer cette activité d’accompagnatrice.

Qui s’appelle Souffle quantique.

Qui s’appelle Souffle quantique, et qui se décline sous forme d’accompagnement individuel, de séminaires, de voyages et également de chaîne YouTube dans laquelle je partage vraiment tout ce qui me paraît pouvoir éduquer les personnes à libérer tout leur potentiel.

Voilà, il y aura tous les liens dans le commentaire qui accompagne ce podcast. Merci Caroline. Marie, à toi.

Oui, bonjour et merci Véronique de nous accueillir pour cet interview. Donc moi je suis une accompagnante. J’accompagne et je conseille les entrepreneurs et les dirigeants que j’appelle atypiques, ovnis, notamment les entrepreneurs du sensible pour que chacun puisse se déployer en étant relié à leur aspiration profonde, à qui ils sont vraiment et dans un élan de contribution qui fasse sens et qui soit au service de plus grand que soit. Voilà, je suis aussi auteure, conférencière et inspiratrice, génératrice de confiance. Et j’ai un site, un blog et un groupe privé Facebook qui regroupe justement ces entrepreneurs du sensible intuitif qui fonctionnent en dehors des cases.

Et depuis combien de temps exerces-tu cette activité ?

Alors, moi, ça se fait en plusieurs étapes. Je suis une chercheuse depuis toute petite, une exploratrice de la conscience et ça m’a fait passer vraiment par différents domaines, dont la psychologie et la psychothérapie, depuis 2012. Je ne sais pas combien d’années ça fait, mais au moins 7 ans. Et depuis deux ans, un repositionnement clair justement lié à ce livre, pour déployer leurs avantages.

Une correspondance d’amies entrepreneures

Très bien. Alors je dois dire que, quand j’ai reçu ce livre, je me suis plongée dans la lecture et j’ai été tout à fait happée. D’abord par sa forme, parce que c’est quelque chose qui intéresse et qui, en tout cas est original. C’est une correspondance, en fait. Une correspondance entre vous deux pendant 6 mois, de mai à octobre 2018, si j’ai bien noté. Vous avez des horizons différents, vous êtes de générations différentes, je me permets de le dire parce que c’est même inscrit sur la couverture. Alors, si vous deviez donner le pitch, expliquer de quoi traite cette correspondance, qu’est-ce que vous diriez ? Comment est-ce que vous le présentez ?

Cette correspondance est née d’un accompagnement commun que nous avons fait avec la même personne. Il nous a propulsées dans cette vision qu’il était possible d’être à la fois totalement aligné avec soi-même, avec ses valeurs profondes de sens, de contribution. Cela nous a mis dans un chemin de prise de conscience que l’on s’est partagé avec Marie. Tout d’abord oralement et à un moment on s’est dit « mais c’est dommage, on a des pépites dans ce qu’on partage, il faut les mettre par écrit pour ne pas oublier le chemin parcouru ». Et c’est comme ça que nous avons commencé à mettre sur le papier tout ce que nous étions en train de mettre en lumière sur notre cheminement à la suite à cet accompagnement.

D’accord. Tu veux ajouter quelque chose, Marie ?

C’est vraiment parti d’un choix et d’une décision intérieure de vraiment changer de posture, de recevoir et de contribuer, et de gagner notre vie, entre guillemets, puisque nos vies sont déjà gagnées depuis nos talents et nos qualités d’être.

Si je comprends bien, vous vous êtes rencontrées lors d’un stage ou d’un séminaire. Vous avez sympathisé, vous avez commencé à échanger oralement sur votre progression, sur votre chemin d’entrepreneures et votre chemin de vie et puis et puis vous avez décidé, en voyant la richesse de vos échanges, d’écrire ce livre. C’est bien ça ?

C’est-à-dire qu’on se connaît vraiment depuis des années. Oui, depuis au moins 8 ans. On s’est rencontrées dans des séminaires, à caractère spirituel, de recherche intérieure et on avait déjà commencé à nouer une amitié. Ensuite, en début d’année 2018, on s’est fait accompagner par la même personne sans forcément se le dire au départ. On se l’est annoncé en tant qu’amies et à partir de là, on a vraiment enclenché une transformation et on a voulu garder une trace de cette transformation.

Et pourquoi cette forme de correspondance ? Parce que vous auriez pu décider d’écrire un livre à quatre mains, mais sous une forme plus classique. Qu’est-ce qui vous a orienté vers la correspondance ?

C’est-à-dire qu’on n’a pas pensé le livre avant, on ne s’est pas dit qu’on allait faire une correspondance ni un livre d’ailleurs.

D’accord.

On s’est juste écrit pour avoir une trace et se soutenir. C’est-à-dire que moi, j’ai commencé un jour en disant « Caroline, on a dit que ce serait vraiment chouette qu’on se soutienne et qu’on ait une trace de nos transformations parce qu’il se passe des choses. Notre mental banalise et dans 6 mois, on ne va plus se souvenir. On va se dire qu’il ne s’est rien passé, donc allons-y ». J’ai écrit ce premier texte et Caroline l’a reçu et ça lui a tout de suite donné envie de répondre. Mais on n’était pas du tout dans une optique ni littéraire ni d’écriture de livre.

Quand le livre s’impose

À quel moment cette idée de livre est-elle venue ?

On a un peu l’impression qu’il nous a échappé. C’est-à-dire que le livre est né à notre insu en fait. À un moment, on a eu cette information. C’est le livre qui nous a appelées. Ce n’est pas nous qui avons écrit un livre.

Marie ?

On s’est rendu compte que tout ce qu’on partageait de notre chemin de transformation et de tout ce processus intérieur et extérieur pouvait vraiment inspirer d’autres personnes. Donc c’est devenu une évidence que ça devienne une forme diffusable. Et là, le livre s’est imposé.

Et cette prise de conscience est arrivée à quel moment ? Au début de la correspondance, à la fin ?

Je dirai au milieu, peut-être.

D’accord. Et est-ce que cela a changé quelque chose dans la façon de vous écrire ? J’imagine que quand on a une correspondance privée entre deux amies, qu’il a une certaine part spontanéité. Le fait de se dire « on va publier un livre », est-ce que cela a altéré cette spontanéité ? Est-ce que l’écriture a été transformée à ce moment-là ?

Pour moi, non. Je suis dans un chemin d’authenticité et de transparence des valeurs qui me tiennent profondément à cœur. Je ne crois pas à l’intimité familiale ou amicale. Je pense que, au niveau de cette interconnexion, tout se fait. On transpire absolument tout ce que vous vibrons et bien au-delà des mots. Donc cette spontanéité fait vraiment partie de mon être, de mes valeurs et peu importe que cela soit lié à un cercle intime ou un cercle plus large. Pour ma part, ça n’a rien changé.

Marie ?

Je dirai que cela n’a rien changé si ce n’est que peut-être, cela a enrichi. En tout cas, j’étais après plus en lien avec les lecteurs. Du coup, forcément, ils étaient avec moi dans l’écriture. Mais pour autant, je suis sur ce même chemin. Ma vie personnelle n’est plus dissociée de ma vie professionnelle et que c’est ce que je suis qui transparaît.

Très bien. Est-ce que le fait d’avoir décidé d’écrire ce livre à un moment de votre correspondance a modifié quelque chose dans le rythme ? Mais que vous vous êtes donné de nouvelles contraintes ?

On a peut-être juste parfois été attentives à suivre le rythme de la correspondance et à s’autoriser à attendre la réponse de l’autre pour garder une fluidité parce qu’on avait vraiment plein de choses à se dire. Il se passait vraiment beaucoup de choses. Et voilà, juste de tempérer et de laisser la correspondance guider notre propre rythme d’écriture.

Quand avez-vous décidé que le livre était terminé ?

Je ne sais pas si on l’a décidé ou si ça s’est imposé

Explique-moi.

En fait, l’une et l’autre, on est vraiment à l’écoute profonde de ce qui naît à partir du silence. On est aussi à l’écoute de l’unité qui se met en place entre deux êtres et qui est au service de plus grand que nous.

Et donc il y a des moments où il y a une évidence. C’est-à-dire que quand on est au service comme ça de cette unité, l’évidence naît dans les deux êtres en même temps. Ce n’est pas une décision. Je ne me souviens pas exactement, mais il y a sûrement eu un moment où j’ai dit à Marie « je sens que le livre est fini » ou l’inverse. Et l’autre a dit « moi aussi ». L’évidence s’impose et on l’écoute. Mais on ne décide plus grand-chose dans nos vies en fait, je crois.

Ça se décide à travers nous et après, à nous d’obéir à ce qui est là, à ce qui est demandé.

L’aventure du crowdfunding

Est-ce que dans cette période d’écriture, ou après, vous avez rencontré des difficultés particulières ?

Pendant l’écriture, non parce qu’on était vraiment dans la joie et la fluidité. On était vraiment deux copines qui s’écrivaient. Donc deux femmes, deux amies, deux sœurs. Par contre, après, on a rencontré des questionnements et quelques difficultés. Peut-être Caroline, tu voulais rebondir sur ce sujet ?

Par rapport, par exemple à la couverture, c’était un peu compliqué. Par rapport aux choix financiers parce que quand on est autoédité, ça représente aussi un coût. Effectivement, par rapport à la couverture, on ne s’est pas donné les moyens d’un super graphisme, de prendre le temps de trouver ce qui était bien. La mise en page d’un livre demande aussi une rigueur que nous n’avions pas.  La difficulté a été de trouver les bons partenaires pour aider à finaliser l’ouvrage.

Puis le financement, ça a été vraiment une vraie question et un choix. Quand on choisit l’autoédition comment on finance ? C’est ça qui nous a amenées à faire une campagne de financement participative, de crowdfunding. Mais c’est ce que nous a permis aussi d’ouvrir une communauté qui se reconnaissait déjà dans le livre. Ces difficultés nous ont amenées à une boucle vertueuse.

Tu peux développer un peu ça parce que je trouve très intéressant de créer une communauté avant même la parution du livre.

Et bien, faire un financement participatif nous demandait d’annoncer notre livre, son titre, de donner des bribes de contenu et de faire en sorte que les personnes se reconnaissent et s’identifient déjà à l’ouvrage et à notre parcours. Aussi bien à notre parcours d’auteures et de personnes qui ont un message à transmettre et qui se donnent les moyens de transmettre et les personnes qui se retrouvent dans le contenu ou de ce qu’elles peuvent pressentir du livre. Et ça, ça nous a amené beaucoup de soutien physique, enfin de personnes concrètes et aussi dans la vibration, dans l’énergie. On s’est senties portées par un ensemble beaucoup plus grand que nous qui nous aussi a poussées à aller au bout. Et comme c’était annoncé en plus, on ne pouvait pas faire marche arrière.

Caroline, tu veux ajouter quelque chose ?

Peut-être juste une chose. C’est qu’effectivement, avec cet esprit de communauté, mon fils m’a dit « tu vas permettre à des personnes qui vous aiment de vous soutenir et de contribuer ». J’ai envie de dire aux personnes qui vont t’écouter de créer un financement participatif. J’ai été très surprise de l’implication des personnes. Certaines qui ont mis beaucoup plus que le prix du livre. Elles ont vraiment soutenu l’œuvre et nous-mêmes et ça, c’était un beau cadeau.

Quel accueil le livre a-t-il reçu ?

Vraiment de très bons retours. Essentiellement de lectrices. On a eu quelques lecteurs quand même. Je le précise parce que c’est vrai que nous sommes deux femmes. On est dans l’intime de ce féminin et pourtant, il y a aussi des hommes qui ont pu se reconnaître dans cette correspondance. Et les retours sont vraiment autour de l’identification à nos vécus. Comme on est très authentiques et qu’on se livre vraiment, les personnes disent « ah merci parce que vous dites ce qu’on vit tout bas, mais que personne n’ose dire. On se reconnaît. J’aurais pu écrire la même chose et j’ai eu l’impression de me lire ». Donc ça, ça touche vraiment le lecteur dans sa sensibilité, dans sa vulnérabilité, dans son authenticité et c’est ça qui fait la richesse, je crois, de ce livre.

Je confirme totalement.

Un livre fort

Quel impact le livre a-t-il eu sur vous-même, sur votre amitié et d’un point de vue professionnel ?

Sur notre amitié, ça l’a peut-être renforcée enfin, avec Marie, on continue à se soutenir, à se faire des échanges WhatsApp, à célébrer ce qu’on a à célébrer, à déposer nos prises de conscience. Sur le plan personnel, on a mis un titre qui est De chercheuses spirituelles à entrepreneures prospères, deux générations, une même transformation. C’était un challenge parce qu’entrepreneures, nous sommes très prospères en général. C’est-à-dire que moi, j’ai la chance d’avoir vraiment un revenu de base, beaucoup de temps, un compagnon merveilleux, des relations merveilleuses, je fais quasiment ce que je veux dans la liberté de déplacement. Donc cette prospérité, elle est là. Maintenant, la prospérité en tant que revenu financier de mon activité, nous l’avons annoncée avant qu’elle ne se mette en place. Et ça, c’est un challenge que nous continuons. Enfin en tout cas pour ma part. Et ça m’a amené à un changement de posture au niveau de la confiance intérieure parce que ce qu’on a écrit dans le livre, une fois qu’on le pose, c’est déjà là. Donc ça a vraiment bougé les lignes dans un sens très positif.

Marie, tu confirmes ?

Oui, je confirme et pour notre amitié et pour le processus et pour ce chemin vers l’entrepreneuriat prospère qui est vraiment dans une ligne de recevoir pour contribuer davantage. Et pour asseoir la confiance, la légitimité aussi. Et enfin, moi, ça a vraiment été un miroir, une continuité du miroir qui était déjà enclenché, de valoriser mon parcours, mon expertise et de l’assumer en fait. Vraiment. Et du coup, de pouvoir le valoriser aussi dans mes prestations et mes services. On s’est vraiment rendu compte avec Caroline que nous n’étions  pas à deux ans de développement personnel. C’est tout un travail beaucoup plus profond, beaucoup plus intense, beaucoup plus long qui dépasse largement la thérapie, le développement personnel, etc. On est dans des champs beaucoup plus profonds qui permettent des transformations beaucoup plus profondes.

Très bien. Alors pour terminer cet entretien j’aimerais bien que vous me partagiez une anecdote ou un moment joyeux par rapport à l’écriture et à la parution de ce livre.

Par rapport à l’écriture, je n’ai pas de souvenirs particuliers. Et par rapport à la parution de ce livre, ce qui me vient tout de suite, c’est quand Marie est venue à la maison pour que nous fassions les dédicaces et les envois suite au crowdfunding. Cette dédicace, je n’en avais pas conscience avant d’y être confrontée, demandait à la fois de la puissance et de l’investissement pour être en lien profond de cœur à cœur avec chaque personne. Et comment aussi avec Marie, nous étions très complémentaires. Parfois, elle n’était pas inspirée pour commencer et c’était moi qui l’étais et inversement. Cela a été un très beau moment de communion entre nous, avec les lecteurs, avec ce besoin de silence intérieur pour être au plus juste de ce que nous avions à partager. Voilà, c’est le moment qui me vient tout de suite pour le partager.

Je te remercie.

Je rebondis parce que ça a été vraiment un grand moment et on s’est rendu compte de la puissance des dédicaces quand elles étaient personnalisées et faites en conscience de l’intention que ça posait déjà pour la personne qui allait le recevoir et ce que ça pouvait déployer. Donc pour moi aussi, ça a été un grand moment de partage, de communion, de joie et puis de découverte de cet univers. Et puis aussi, ce qui me met très en joie, ce sont les premiers retours des lectrices. On était quand même dans nos petits souliers, on livrait beaucoup de choses de notre intime, on ne savait pas du tout comment ça allait être. Quand on a eu des wow ! des mercis, des retours vraiment encourageants, c’était vraiment quelque chose de profond. Là, ça a été wow.

Il y a même une personne qui nous a dit qu’on lui avait provoqué une guérison physique par la fréquence puisque ce n’est pas l’objectif premier de ce livre. Mais ça aussi, ça m’a fait « wow ! ».

C’est incroyable.

C’est ça parce qu’on n’est pas dans une démarche littéraire.

Ah pas du tout. Je confirme, mais c’est autre chose.

C’est un langage parlé, très courant et au-delà des mots, le livre transporte une fréquence qui peut, dans les témoignages qu’on a eus, proposer des guérisons ou de prise de conscience très fortes.

Très bien. Je vous remercie beaucoup l’une et l’autre d’avoir accepté mon invitation. Encore beaucoup de succès pour votre livre et pour la suite de votre activité.

Un grand merci Véronique pour ton accueil et pour nous avoir ouvert à cet espace d’expression.