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À la fois avocate et auteure-photographe, Joëlle Verbrugge a aussi créé un blog dans lequel elle informe les photographes, créateurs ou utilisateurs d’images, sur les aspects juridiques de leur activité. C’est tout naturellement que l’écriture d’ouvrages s’est imposé pour compléter les supports pédagogiques.
Publiée chez 3 éditeurs différents, certains de ces livres font l’objet de rééditions régulières.
Dans cet épisode de Plume & Entreprise, l’avocate parle notamment : 
✔️Du choix de travailler avec un éditeur équitable : qu’est-ce que c’est ? Quelles sont les implications en termes de promotion et de ventes ?  
✔️Du contrat d’édition : quelles sont les rubriques obligatoires ? Qu’est-ce que la clause de préférence ? Y a-t-il des points de vigilance avant la signature ?
✔️Du prix des livres autoédités : pourquoi est-ce important ? Comment bien le fixer pour ne pas vendre à perte ? 
➕ ses meilleurs conseils pour aider les auteurs.

Bonne écoute !

 

Les livres de Joëlle Verbrugge

Parmi les nombreux ouvrages de Joëlle Verbrugge, j’ai sélectionné pour vous :

J'édite mon livre tout seul !

Pour découvrir le sommaire du livre : J’édite mon livre tout seul ! (29Bis Editions)

 

Mon éditeur et moi

Pour découvrir le sommaire du livre : Mon éditeur et moi (29Bis Editions)

Extrait de l’interview de Joëlle Verbrugge

Que faut-il vérifier sur son contrat d’auteur ?

« Tous les contrats sont différents mais le Code de la propriété intellectuelle prévoit des dispositions impératives qu’il faut vérifier en priorité.

Mais s’il y a un point sur lequel l’auteur doit être vraiment vigilant, c’est essayer de ne pas se faire imposer ce qu’on appelle une clause de préférence.

C’est une clause qui va dire : vous êtes un nouvel auteur, nous, éditeurs, nous parions sur vous. C’est un pari mais cela veut dire que sur ce sujet -là et dans cette thématique, vous serez obligé de nous proposer en priorités les cinq prochains livres que vous allez écrire.

Je peux comprendre l’idée, mais on a tellement de litiges entre auteurs et éditeurs quand cela ne se passe pas bien. Moi, du côté auteur, j’ai tendance à dire à  mes éditeurs que je ne veux pas de cette clause de préférence. Mais si vous me traitez bien, je resterai.

J’ai déjà été contactée par des éditeurs qui sont venus vers moi en me disant qu’ils allaient mieux me payer. Je décline. Je suis contente de mes éditeurs, je n’ai aucune raison d’aller ailleurs.

L’auteur qui signe un contrat avec une clause de préférence doit se rendre compte qu’il va avoir du mal à se dégager si cela ne se passe pas bien. Il va devoir commencer à jouer juridiquement, envoyer une proposition et attendre que l’éditeur lui dise non. Si le projet est accepté, il est reparti avec cet éditeur pour un autre livre. Et si cela ne se passait pas bien au début, cela ne se passera pas bien par la suite. »

Plume & Entreprise, le podcast des entrepreneurs qui veulent devenir auteurs

J’espère que cet épisode vous aura apporter des clés pour mieux comprendre le monde de l’édition d’un point de vue juridique.