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Votre livre ne se vend pas ? Cela arrive hélas. Beaucoup d’entrepreneurs indépendants se lancent seuls dans l’écriture de leur livre en espérant ainsi développer leur activité. Mais six mois plus tard, et seulement quelques exemplaires vendus, c’est la déception. Pourquoi ? Leur a-t-on menti à propos de l’efficacité du livre comme outil de marketing ? Bien sûr que non ! Avec l’expérience, j’ai pu identifier 4 erreurs fréquentes.

# 1 Ne pas se poser les bonnes questions

Contrairement à ce que véhicule l’imaginaire collectif, écrire un livre se prépare. Demandez à Bernard Werber ou Valérie Valognes qui signent régulièrement des romans best-sellers…

C’est aussi vrai pour les livres pratiques même si on parle de choses différentes. Évidemment,  il n’est  pas question de construire des personnages ou d’élaborer une intrigue (quoique 🙂 ), mais de se poser les bonnes questions dès le départ.

Comment votre livre va-t-il aider le lecteur ?

C’est la clé. Vous devez avoir un message clair et UTILE. Lorsqu’ils achètent un livre pratique, les lecteurs cherchent des solutions.

Votre réponse à cette question est donc fondamentale. Si cela n’est pas clairement dit dans la description du livre et sur la 4ème de couverture, le visiteur n’appuiera pas sur le bouton « achat ».

Comment votre livre va-t-il vous aider à développer votre activité ?

Je vous invite à ne pas penser « royalties » ou « droits d’auteur ». Même si, de ce point de vue, l’autoédition est plus intéressante que l’édition traditionnelle, on ne gagne pas beaucoup d’argent avec un livre. Réfléchissez plutôt de manière globale, en termes de ventes de produits, de prestations et de services. J’y vois au moins deux avantages.

  • Cette perspective vous autorise à placer l’écriture de votre livre parmi vos priorités. Vous ne travaillez pas sur une « oeuvre » mais sur un outil de marketing destiné à développer votre visibilité ou votre notoriété (ou celle de votre entreprise)
  • L’écriture de votre livre se présentant comme un investissement dans un cadre professionnel, vous pouvez allouer des ressources pour vous faire aider aux stades où vous en avez besoin (coaching rédactionnel, mise en page, graphisme pour la couverture, impression…).

# 2 Ne pas choisir le bon sujet

Quand un livre ne se vend pas, une autre erreur classique consiste à choisir le mauvais sujet.

Pour être perçu comme un expert, vous devez choisir un sujet qui correspond exactement aux intérêts de votre niche.

Je me souviens d’une cliente nutritionniste qui lors de la première séance m’avait annoncé avoir déjà pris contact avec des thanatopracteurs. Vous ne voyez pas le rapport ? Moi non plus jusqu’à ce qu’elle m’explique :  le sur-poids a souvent une origine émotionnelle > les émotions vous submergent lorsque vous perdez un être proche > comment modifier son rapport avec la mort > les rituels autour de la mort > les thanatopracteurs.

Observez l’absence totale de lien visible entre son expertise et le sujet qu’elle s’apprêtait à traiter en 200 pages? Fort heureusement, cette cliente avait créé une méthode pour se débarrasser de ces kilos émotionnels et cela répondait parfaitement aux attentes de ses clientes.

Parfois, à force de vouloir trouver un sujet original, l’esprit s’égare… Que vous soyez coach, formateur, thérapeute, artisan, comptable ou chef d’entreprise : restez dans votre thématique et répondez aux besoins de vos clients ou de vos prescripteurs.

# 3 Vouloir tout dire

Cette erreur là va souvent de paire avec la précédente. Vouloir tout dire à tout le monde est ce qui peut arriver de pire dans un livre pratique.

À supposer qu’il lise le livre jusqu’au bout, le lecteur le refermera déçu et peut-être même un peu déboussolé. Vous ne lui apportez pas une solution concrète à son problème et il a l’impression d’avoir dépensé 20 euros et 4 heures de sa vie pour ne pas en savoir plus. Que celui à qui cela n’est jamais arrivé, lève la main !

Choisir c’est renoncer. Choisir un sujet de livre, c’est renoncer à vouloir  montrer à tout prix l’étendue de vos compétences et de vos savoir-faire.

Concentrez-vous sur ce qui vous rend unique : votre méthode, votre approche, votre expérience…

# 4 Ne pas promouvoir son livre

Enfin last but not least, trop d’auteurs imaginent qu’une fois publié le livre va se vendre tout seul. Erreur, grosse erreur !

L’auteur doit faire la promotion de son livre de manière continue. Sinon comment voulez-vous que le public soit averti ? C’est à l’auteur de promouvoir son livre, et sur ce point il n’y a aucune différence entre l’édition traditionnelle et l’autoédition.

Si vous ne vous occupez pas de votre livre, il ne faut pas vous étonner de ne faire aucune vente (ou en tous cas des ventes décevantes).

Dans mon esprit, il ne s’agit pas de vous transformer en VRP pour essayer de placer votre livre de force ni de multiplier les dédicaces en librairie. Ce n’est pas votre métier.

Pour faire savoir au public que votre livre existe, pensez marketing de contenu, réseaux sociaux, signature de mails, letters d’information…Un seul message du type « Mon livre est sorti » ne suffit pas. Vous devez en parler régulièrement.

Comment publier un livre qui vend

Quand un livre est largement diffusé, il contribue à développer votre marque et à attirer de nouveaux clients. Il vous aide à devenir la référence de votre marché.

Aux livres qui se vendent et à votre succès !