Sélectionner une page

Quand la raison vous dicte le sujet de votre futur livre mais que le cœur n’est pas d’accord, ça bloque ! A un moment ou à un autre, l’enthousiasme et la motivation du début s’évanouissent. Voici ce qui est arrivé à deux de mes clientes et comment elles sont parvenues à terminer leur manuscrit.

Sandrine m’a contactée parce qu’elle voulait écrire un livre sur la mort. Le sujet n’est pas facile, mais pourquoi pas ? Elle avait même commencé à enquêter sur les rites mortuaires. Dès notre premier entretien, je m’étonne. Elle-même ne semble pas très à l’aise avec le sujet. Et ce dernier n’ayant aucun rapport avec son activité de coach, sa légitimité va être difficile à prouver.

Marie m’a appelée pour terminer la rédaction de son livre sur la petite enfance. Elle avait plus de 150 pages et était en panne. Plus d’inspiration, plus d’envie. Elle était perdue et un peu découragée mais ne voulait pas abandonner. Là encore, je sens un décalage, des mots retenus qui font que moi-même j’ai du mal à comprendre où elle veut conduire son lecteur.

Que s’est-il passé pour ces deux clientes?

Au moment de choisir (seules) le sujet de leur livre, elles ont préféré être raisonnables. Elles ont choisi un sujet qui :

  • leur semblait porteur ou consensuel,
  • leur permettait de « se cacher  » derrière les témoignages et les expériences des autres,
  • ne leur plaisait pas vraiment mais dont elles pensaient qu’il pourrait faire un livre.

Dans le cas de Sandrine, le livre n’étant pas encore écrit, nous avons réussi à faire le point rapidement. Elle a finalement choisi un sujet en rapport avec le questionnement réel de sa clientèle et en relation avec son activité de coach.  Elle pourra s’en servir pour donner des conférences et vendre ses futures formations.

Pour Marie, cela a été plus compliqué. C’est une personne d’une grande pudeur, se livrant peu et ayant appris à ne pas exprimer ses réelles aspirations. Dans un premier temps, j’ai essayé de l’aider à terminer le livre qu’elle avait commencé. Sans succès. je sentais un très gros blocage psychologique sans parvenir vraiment à l’identifier. A la quatrième séance (!), j’ai senti que si nous ne travaillions pas ce point, le livre ne verrait jamais le jour.

Nous avons réussi à mettre à jour tous les non-dits qui bloquaient son écriture. En fait, le sujet sur lequel elle avait envie d’écrire, le message qu’elle avait envie de transmettre au monde n’avait qu’un rapport lointain avec la petite enfance. Objection après objection, nous avons réussi à lever tous les blocages. Il lui a suffit de retravailler sous un autre angle les pages qu’elle avait déjà écrites et de les compléter pour terminer le premier jet de son livre en un mois. Et elle, qui pensait auto éditer son livre, s’est sentie suffisamment à l’aise avec le nouveau sujet pour le proposer à un grand éditeur parisien. Elle attend la réponse mais sait maintenant que, d’une façon ou d’une autre, elle ira jusqu’au bout.

Avant de débuter votre livre, mon conseil est toujours de réfléchir aux attentes de vos futurs lecteurs et de faire une étude de marché. C’est une évidence. Si votre livre n’est pas attendu, il ne sera pas lu. Mais n’oubliez pas de laisser parler votre cœur. Le sujet doit non seulement vous plaire mais vous enthousiasmer. J’insiste sur la notion de plaisir. Si vous décidez d’écrire un livre, faites en sorte que cela soit fun. C’est l’énergie et l’intention que vous projetterez qui vous permettront de toucher vos lecteurs et de transformer leur vie.

Alors dites-moi. Sur quoi avez-vous réellement envie d’écrire?