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Lorsque vient le moment de publier son livre, de nombreuses questions surgissent car l’autoédition, est une terre inconnue tant que l’on ne l’a pas sauté le pas. Dans cet article, le premier d’une série sur les nouvelles possibilités de diffusion offertes aux auteurs, j’aimerais revenir sur les termes auto-édition et auto-publication et proposer différentes plateformes.

Autoédition ou autopublication ?

Derrière le mot « autoédition » qui est un terme générique, se cache en fait plusieurs réalités.

A proprement parlé l’autopublication (de l’anglais self-publishing) consiste à rendre public un texte, sans souci de qualité particulière ou de vente*. Ce sont, par exemple, les mémoires d’un grand-père destinées à ses petits-enfants. L’ambition est de transmettre sans vraiment chercher à trouver des lecteurs en dehors du cercle familial.

L’autoédition est, elle, plus exigeante. L’auteur doit, en effet, réaliser seul toutes les taches réalisées par un éditeur « classique » dans un souci de qualité. L’objectif est que le lecteur ne perçoive aucune différence entre un livre auto-édité et un livre édité de manière traditionnelle.

Les plateformes d’autopublication

La plus célèbre d’entre elles est, évidemment, Amazon Kindle Direct Publishing (KDP). A l’origine, il s’agit d’un service proposé aux auteurs pour augmenter rapidement le nombre de livres numériques disponible au format Kindle. En quelques années, KDP s’est imposé par sa simplicité d’utilisation (vous téléchargez vos fichiers de couverture et de contenu) et sa puissance de vente : 60 % des ebooks seraient en effet vendus par Amazon.

Il en existe d’autres telles que iBooks Author (Apple), Tolino Publishing, Kobo Writing Life (Kobo/Sony) ou Google Play Books.

La publication est gratuite et l’auteur perçoit une redevance (royalties) dont le pourcentage varie mais qui peut aller jusqu’à 70% du prix de vente.

Ces plateformes ne proposent pas de services éditoriaux. C’est pourquoi on y trouve le pire comme le meilleur, des ouvrages d’une grande utilité comme des essais de quelques pages bourrés de fautes d’orthographe.

Les plateformes d’autoédition

L’auteur qui veut s’auto-éditer trouvera un grand nombre de plateformes sur Internet.

Elles sont le plus souvent multiservices et la gratuité n’est plus de mise puisqu’elles proposent des services payants à la carte ou des packs forfaitaires.

Vous pouvez ainsi faire appel à des professionnels pour :

  • relire et corriger votre manuscrit;
  • faire la mise en page;
  • concevoir la couverture;
  • respecter les obligations d’immatriculation (ISBN) et de dépôt du livre;
  • convertir vos fichiers dans des formats adaptés aux différents modes de lecture….

Certaines plateformes proposent aussi une mise en vente sur leur propre site et sur les principales librairies en ligne.

Avant de vous décider, n’hésitez pas à comparer les services éditoriaux et leur coût car il existe une grande disparité dans l’offre.

Beaucoup de ces prestataires étaient présents au Salon du Livre 2017, pour attirer les auteurs. Parmi eux, j’avais noté:

  • Librinova, en plus des formules de publication, offre des services éditoriaux, promotionnels ou graphiques.
  • iggybook, avec des packs, des services à la carte et des services gratuits tels que la création d’un site web dédié à votre livre
  • BoD avec des services aux auteurs, ateliers, astuces, rédaction de résumés, etc.
  • Bookelis, met en avant la distribution en librairie.

Il en existe des dizaines d’autres. N’hésitez pas à faire des recherches et à lire des avis de clients afin de former votre propre opinion.

En tant que coach rédactionnel, je recommande vivement d’investir quelques euros dans ces services pour optimiser la qualité de votre livre. Votre objectif est de valoriser votre expertise. Ne gâchez pas tout en publiant trop vite votre livre.

 

* Publier son livre à l’ère numérique de Marie-Laure Cahier et Elizabeth Sutton.