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Dire qu’un livre donne de la visibilité à son auteur est une évidence. Le résultat est si attendu qu’il est facile d’oublier que cela n’arrive pas tout seul ni du jour au lendemain. Un nouvel article recommandant mon dernier livre étant paru cette semaine, j’ai pensé intéressant de vous montrer l’envers du décor: ce que j’ai mis en place pour obtenir des retombées presse et gagner en visibilité.

Mes attentes à propos de ce livre

Lorsque j’ai commencé la rédaction du Journal de l’écrivain autoédité, mon premier objectif était bien sûr de répondre à la demande des auteurs ayant besoin de repères pour s’y retrouver dans l’autoédition. Ayant moi-même expérimenté cette forme d’édition, je me suis vite rendue compte que, au-delà de l’écriture elle-même, la conception et la fabrication du livre sont des étapes qui nécessitent une organisation sans faille. Le contenu du livre a donc été écrit avec le lecteur en tête et le désir de lui transmettre le maximum d’informations utiles. La transmission d’un savoir-faire était mon premier objectif.

En tant que coach rédactionnel, j’ai une mission. Mais, comme vous, je suis aussi responsable du développement de mon activité. Je voulais donc me servir de ce livre écrit avec passion pour gagner en visibilité, valoriser mon expertise et me faire connaître. Accompagnant tous mes clients dans cette voie, il était important que je mette mes conseils en pratique.

Première étape : un communiqué de presse

Dès que le livre a été disponible sur Amazon, j’ai bien entendu annoncé la nouvelle sur les réseaux sociaux et dans ma newsletter. S’il était important de le faire, il était aussi évident que cela ne suffirait pas à augmenter ma visibilité : je m’adressais à des personnes qui me connaissaient déjà plus ou moins…

Pour frapper plus fort, j’ai fait appel à un service de Relations Presse chargé de rédiger un communiqué de presse. Ayant moi-même travaillé dans une agence comme rédactrice, j’aurais très bien pu effectuer ce travail moi-même. Mais, étant en pleine préparation d’un webinaire, d’un sommet dans lequel je devais intervenir comme experte et de la remise à plat de mon site, j’ai préféré sous-traiter cette tâche. Etre indépendante, c’est aussi savoir investir à bon escient pour mieux utiliser son temps…

Une fois validé par mes soins, ce communiqué a été envoyé à un fichier de journalistes. Mon objectif était, je le rappelle, de gagner en visibilité sur le plan national.

Deuxième étape: les relances et les envois de livres

Dès réception du communiqué, j’ai été personnellement contactée par une vingtaine de journalistes. Tous, sans exception, demandaient à recevoir un exemplaire de mon livre.

Je vais vous faire une confidence, les résultats obtenus sont à l’origine de quelques frustrations.

  • La plupart des journalistes n’ont pas donné suite. Même pas un merci ou un accusé de réception. Je sais que c’est la norme, mais cela n’empêche pas que vous emballiez votre livre avec beaucoup d’espoir. L’indifférence est donc rude (ou alors, je suis trop sensible 🙂 )
  • J’ai parfois eu des doutes sur la pertinence de la demande, par exemple quand j’ai envoyé le Journal de l’écrivain autoédité à un magazine auto…
  • J’ai envoyé un ouvrage autodédité, puisque que traitant de l’autoédition, à un magazine féminin populaire. Pour recevoir un message indiquant que la rédaction ne faisait pas la promotion de livres autoédités…
  • La plupart des journalistes ont beaucoup de mal à citer un livre uniquement disponible en ligne. J’ai eu, au moins, deux demandes d’interviews annulées, quand j’ai répondu que les lecteurs pouvaient se procurer le livre sur Amazon. Il y a encore beaucoup de préjugés autour de l’autoédition et ce mode de distribution.
  • Cela m’a pris du temps et j’ai dû alloué un budget à ces envois. Les journalistes ont l’habitude de demander des ouvrages aux Services de presse des éditeurs. Sauf que, dans le cas de l’autoédition, le service de presse c’est vous : vous payez les livres envoyés, les enveloppes renforcées, les frais d’affranchissement en lettre suivie et passez (beaucoup trop) de temps dans les files d’attente de La Poste.

Bon, c’est pour la partie moins fun, mais je tenais à être transparente. J’arrête tout de suite de râler.

Troisième étape : les premiers articles

Heureusement, les premiers articles ont commencé à paraître. D’abord dans des magazines en ligne (les plus réactifs), des blogs ou comptes Instagram de bloggeuses, la presse régionale (la plus facile à contacter) puis cet article dans PepS, la vie commence après 50 ans, un magazine qui tire à plus de 110 000 exemplaires…

Il s’est passé six mois entre l’envoi du communiqué de presse et cet article. Cela s’explique, d’une part par les délais de ce bimestriel et d’autre part, parce que ce type de magazine prépare leurs sujets plusieurs mois à l’avance. La journaliste m’avait interviewée en mai pour une parution en octobre.

Aujourd’hui, je continue à répondre à des demandes dans le cadre de dossiers thématiques. Je sème, je sème…

Quatrième étape : ne rien lâchez.

96% des personnes ayant écrit un livre « professionnel » ont vu un impact positif sur leur chiffre d’affaires. Et 85% ont renforcé leur marque. Donc,et cela ne fait aucun doute, le livre est un formidable outil de marketing pour gagner en visiblité et développer son activité.

Mais, a de rares exceptions près, il n’y a pas de baguette magique : promouvoir un livre demande du temps, de la patience et de la persévérance…

Un article en amène souvent un autre car les journalistes repèrent les sujets qui ont intéressés leurs confrères. Une de mes clientes a ainsi reçu une demande de reportage de France 2 (5 minutes au 20 heures de Laurent Delahousse) puis dans la foulée, deux autres de France 3 et de BFM.

On ne sait donc jamais de façon certaine, le chemin que prendra votre livre pour atteindre le journaliste qui le mettra vraiment en lumière et donnera de la visibilité à votre activité. Personnellement, j’ai prévu de continuer les relations presse, j’ai programmé une conférence en novembre et récemment créer une page Facebook dédiée au Journal.

Mon conseil est donc de ne rien lâcher et d’utiliser tous les moyens à votre disposition pour faire la promotion de votre livre.

J’espère que mon témoignage vous sera utile. De votre côté, n’hésitez pas à partager vos idées ou votre expérience dans les commentaires.